« Ouf ! Tout un contrat d'essayer d'enseigner les bonnes manières à mon neveu Mattéo, les amis ! J'suis en visite chez ma marraine Marie et je vous dis que j'en ai plein les bras avec ce petit coquin. Heureusement que j'ai l'habitude des gars.
«MamieDan, t'inquiète pas, marraine me paie bien en retour : les câlins, les bisous et les gâteries... Je pense que j'aurai pas perdu 1 gramme quand je reviendrai demain. Je te fais des léchouilles, maman.
Merci Dan de m'avoir permis de publier cette superbe photo de 'ma mimine grise' adorée.
Bisous et bon dimanche, les ami(e)s !
Les amis, quand Mousseline est arrivée chez nous hier - histoire de visiter nos plates-bandes - elle n'arrivait pas en territoire inconnu :
- Maman ! s'est écrié Gaston. C'est ma presque-soeur qui nous rend visite !
- Ma belle tatie Mousseline, a renchéri Mattéo ! T'es venu me voir enfin !
- Un instant, les garçons ! a dit Mischa qui les poussa du coude avec l'autorité qu'on lui connait. Ma cousine et moi, on a des histoires de filles à se raconter.
J'ai été obligée de mettre les choses au point.
- Attendez votre tour, les minous. Mousseline est venue voir sa marraine : Moi !
Bref, sa visite à cette belle grise, a fait des heureux chez les Gassami. On va passer une belle semaine ensemble.
Bonne semaine à vous aussi, les ami(e)s !
Quel bonheur, mes amies (amis) d'accueillir mon filleul Radjah pour une courte virée. Je l'aurais bien voulu plus longue cette virée, mais il me dit que ses obligations familiales et sociales vont le rappeler à la maison dès demain...
- Tes obligations familiales je comprends, Radjahnou, mais t'as des obligations sociales aussi, ai-je dit le plus sérieusement possible ?
- Des tonnes, marraine ! (Il se mit à compter sur les doigts de sa pattoune gauche) Sur mon territoire de garde, y a Luce, Ginny, Loulou, Amandine, Violette, Marie-Berthe, Angélique, Clara et Maïthé.
- Tu es si beau que j'suis pas étonnée de ta popularité auprès des minettes de ton patelin, mon lynxounet.
- 'S'cuse-moi, marraine, mais c'est pas des minettes. C'est des femmes... Comme toi.
Ma petite nièce Spirella avait envie de revoir son grand copain Gaston. Lui ne demandait pas mieux mais, prévenant, il lui a suggéré de plutôt faire d'abord une visite 'virtuelle' histoire de faire connaissance de façon progressive avec le 'serpenda'.
- Tu exagères, Gaston, a dit Spirella. Mattéo me paraît très gentil.
- Mais il est gentil, Spi. Enfin, il l'est un peu plus qu'il y a 2 jours. J'ai commencé à lui enseigner le B-A BA de la bonne conduite.
- Tout va bien alors, non ?
- Pas encore ! Je dois le ramener à l'ordre à toutes les heures, Spirella. C'est une entreprise de longue haleine.
«Bonjour, les amis (amies) ! C'est moi, Mousseline, la grande soeur de Figaro et MimiMousse. Je suis venue rencontrer mon filleul Mattéo et son copain-souris Toto.
«Ma petite souris Noirode est du voyage et je vous dis pas le plaisir qu'on a tous les quatre chez ma tatie Mariette.
«On a fait sauter la barraque tellement on a couru euh... c'est surtout Mattéo qui courait, mais bon...
«MamieDan, je m'amuse comme une tit' folle ! T'inquiète pas, je reviendrai avant Noël, tout juste avant le réveillon.
Ta Mousseline qui t'aime.
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Merci Dan de m'avoir permis de publier ta belle photo de Mousseline.
On a frappé à ma porte ce matin et, o surprise, c'était mon filleul Radjah...
- J'ai fait comme Gaston, qu'il a dit. J'ai pris l'avion et suis venue chez ma marraine. T'a du steack pour moi, dis ? J'ai faim et ils ne m'en ont pas servi sur l'avion.
- Ben... euh... Moi, tu vois, je ne fais pas de steack à mes chats, mais je vais t'en faire si c'est ton menu habituel, mon matou !
Gaston qui a l'oreille fine et la panse creuse s'est approché:
- Tu en ferais à ce type sans m'en faire à moi aussi ?
Tout le monde a donc mangé du steack. Les filles et maman aussi.
Maman a offert à Mischa un coussin pour sa chaise sur le balcon.
- Tu es gentille de m'offrir ce coussin, maman. Peut-etre que je ne le mérite pas, me suis pas privée de bousculer la belette depuis quelques jours... mais si tu savais comme elle est teigne.
- Un mot de plus sur le dos de la bel... de Kali et tu seras privée de coussin pour le reste de la semaine, Mischa.
«Marraine Sylvie, je pense souvent à toi. Je t'envoie des léchouilles et te souhaite une bonne journée.
«Phébus, tu ne me donnes plus de nouvelles mais tant pis! il y a Gaston qui est là et....
- NON, Mischa! Gaston n'est pas pour toi, il est fiancé à Plume!
- T'inquiète pas, maman. C'est pour rendre Phébus jaloux.»
Mischa me serine depuis deux jours qu'elle n'a jamais connu son papa mais qu'elle a fui la maison tout bébé parce qu'elle craignait que c'était le hibou.
- Allons, Mischa. Ça ne tient pas debout c't'histoire. Et pourquoi aurais-tu fui toute seule et sans protection ?
- Parce que je refusais d'apprendre à voler.
Si Mischa ne rechigne pas à nous raconter ses vies passées (espionne en Russie en 1915), elle est peu loquace sur le début de sa vie présente. O surprise ! Aujourd'hui elle a accepté de me livrer une partie de ses souvenirs.
« Je suis née dans un boisé, maman. Et ma maman et moi nous habitions chez un hibou... »
Mischa est à St-Pétersbourg. Espionne à la solde de Lénine elle profite d'un jour de congé pour visiter le célèbre musée de l'Ermitage avec son amoureux Phébus, le fils d'Iroisovna.
Une fois à l'intérieur, les deux chats se baladent entre les salles, heureux comme des fonctionnaires en vacances. Soudain, Mischa aperçoit Rass Poutine, un pansement sur son oeil crevé mais l'autre oeil aussi méchant qu'alerte.
- Sautons dans cette vitrine, lance Mischa à Phébus.
Le musée vient de faire l'acquisition subite de 2 pelisses de riches fourrures devant lesquelles les visiteurs s'extasient.
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Mischa étant plus à l'aise dans la langue russe , elle a chargé sa maman de remercier tous les amis de PA qui ont laissé des commentaires sous sa photo et tous ceux qui ont voté pour son élection. Sa maman et elle sont très heureuses de ce cadeau que vous leur faites de votre affection.
Mischa dans son repaire secret. Elle y est si bien et si calme que sa maman songe à aller essayer de la brosser quand elle est là. Parce qu'elle ne supporte pas qu'on l'approche avec une brosse, la princesse. Par chance, ses poils ne sont jamais emmelés. Mais elle laisse ses traces partout où elle passe. Marraine Silie fait-elle face aux mêmes difficultés avec Mozart ?
Mischa, espionne à la solde de Lénine en 1915, a un meeting avec son patron.
- Mischa, tu es ravissante. D'où sors-tu ?
- Du jardin. Mon amoureux Phébus m'a chanté l'air de Roméo.
- Mais y a pas de balcon...
- J'étais assise sur la clôture, patron.
- Ah, c'est bien. Et qu'arrive-t-il à Rass Poutine ? L'enquête suit son cours?
- Euh non, patron. Il lui est arrivé malheur. L'enquête ne suit rien en ce moment.
- Et pourquoi donc ? Il est mort?
- Non, mais... en se coupant la corne des pieds Rass s'est accidentellement crevé un oeil. Il est à l'hôpital.
La princesse russe a perdu beaucoup de son vernis d'aristocrate. Elle court par toute la maison, grimpe partout, a déchiqueté un rouleau de papier hygiénique... L'énergie ne lui manque pas. Au refuge où elle a été adoptée, on a téléphoné pour s'enquérir de sa santé et de son comportement. «Tout va bien, que maman a répondu. Elle accumule les betises et est très heureuse.»
Mischa raconte les péripéties de sa vie comme espionne à la solde de Lénine vers 1915.
«Un jour, Wladi me demanda d'etre un agent double. Il s'agissait pour moi de faire copain avec M. Rass Poutine (le père de l'actuel président) et l'inventeur de la poutine québécoise. Je vous reparlerai de ce mets raffiné. Bref, je devais découvrir ce qu'il avait dans sa tete de noeuds, cet individu. Je l'ai su. Le tzar avait un fils hémophile. Figurez-vous que Rassie me demanda de le mordre au sang. J'ai refusé et je l'ai mordu, lui. Juste où finissait la corne sur sa cheville gauche.
Mischa raconte sa vie à St-Petersbourg lorsqu'elle était une espionne à la solde de Lénine.
«La première fois que j'ai rencontré M. Rass Poutine, les ami(e)s, j'étais sous la table à un diner auquel il assistait. Il passait pour un grand homme et j'suis pas certaine que sa réputation était méritée. Il passait aussi pour un homme grand. Alors là, je peux vous dire que c'était faux. Il paraissait grand parce qu'il avait haut comme ça de corne sous les pieds. Je le sais parce qu'il se déchaussait pendant les diners. Wladi a bien aimé ce renseignement quand je lui ai rapporté.
«Je vous souhaite Bonne Semaine, les ami(e)s de P-A.
Un bizou tout spécial à ma marraine Silie, que j'aime tendrement.
Mozart, puisque tu es déjà l'amoureux de ma cousine Criquette, je vais me contenter d'un tout petit coin de ton coeur. À moins que, comme moi, tu trouves que l'amour ça s'additionne ? »
«Puisque vous avez eu la gentillesse de me souhaiter la bienvenue, gentils ami(e)s de P-A, je viens vous donner de mes nouvelles. Je suis très heureuse dans mon nouveau foyer. Mon grand frère l'ourson, qui est assez gros pour me faire la guerre s'il le voulait, semble avoir pour devise 'vivre et laisser vivre'. Quant à la chose qui a des grandes oreilles, on est sur le point de devenir des copines. On aime les memes joujoux, c'est déjà bon signe.»
«Ma maman est très heureuse, les ami(e)s. D'abord, Silie est devenue ma marraine, et Mozart et moi, eh bien... enfin on est presque des amoureux. . Je leur envoie à tous les deux des léchouilles.
«Une autre raison pour ma maman d'etre heureuse, c'est que Kali eet moi on est presque des copines, on joue ensemble dans la boite de papier de soie et on se chicane pas... Enfin... pas trop...»
Même quand il fait 20° en mai, on sait bien qu'à l'ombre et quand il vente, on est plus confortables tassés sur soi. Mais chacun a sa chaise, chacun a son coussin même. Mischa a prêté le sien à maman aujourd'hui.
Les trois ténors souhaitent une bonne semaine à leurs marraines, leurs zamours et à tous les zamis de PA.
La présence de mes deux aides sur le bureau est devenue si familière que lorsqu'elles n'y sont pas, elles me manquent. Pourtant leur conduite au travail n'est pas toujours irréprochable. Mischa et Kali ont du connaitre M. Voltaire dans une autre vie...
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«Le travail n'est pas fait pour l'homme et la preuve, c'est que ça le fatigue...» (Voltaire)
Kali en a assez de se faire dire qu'elle a raté la parade: il y avait une corneille et un écureuil en bas.
«Non mais tu vas me fiche la paix avec ta corneille et ton écureuil ! Moi je l'ai attrapée mon araignée !»
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Une vieille grincheuse entre à toute allure au presbytère et tend un bout de papier au curé :
- J'ai été mordue par un chien enragé. Je vais mourir. Pas le temps de me confesser, mais voilà la liste de tous les gens que je vais mordre avant d'y passer...»
- Qu'est-ce qu'il a l'ourson à faire la tete, Mischa ? demande Kali.
- Toujours la meme chose, soupire Mischa. Il veut se faire lécher.
- Tu le lèches pourtant.
- Pas assez, à son avis, grommelle la princesse russe. Si seulement il me lèchait, moi, pour changer. J'y pense: tu pourrais le lécher, toi?
- Penses-tu ! ricana la belette. Il me penserait devenue folle et m'enverrait valser en moins de deux.
Depuis quelques minutes, Mischa tourne autour de la chaise de Kali.
- Cesse donc de pousser la chaise avec ton menton, la russe ! Ça m'énerve.
- Donne-la moi, fait Mischa Ton coussin est plus chaud que celui des deux autres.
- Et pourquoi j'y aurais pas droit ? Vas te faire voir, face de renard !
- Kali, j'suis plus grosse que toi, j'ai plus de surface exposée et j'ai besoin de plus de chaleur.
- Tu te prends pour qui quand tu dis ça ? Une spécialiste de la physique ? Pfffttt ! Laisse-moi tranquille !
Imperturbable, Mischa continua son manège... et Kali resta bien assise.
- Qu'est-ce que tu veux, Mischa ? Je ne peux pas aller à la en paix ? fait Kali.
- Si-si ! On joue aux voisines, et je veux t'emprunter une tasse de sucre.
- Vas frapper ailleurs. Y a que de la poudre à lessive et de la litière ici. As-tu seulement apporté ta tasse ?
- Ben non! Je voulais emprunter la tasse aussi, avoue hypocritement Mischa.
- Si tu veux du sucre, tu dois me dire la vérité, la russe.
- Ben, je voulais te boxer un peu la figure, belette. Histoire de passer le temps.
- J'arrive, face de renard, dit Kali. On va voir qui boxe le mieux !
Scénario quotidien.
Dans leur parc préféré, le balcon , Mischa et Gaston se rencontrent parfois et échangent leurs petites histoires.
* * * *
Un mari chétif rentre chez lui à l'improviste et il trouve sa femme en compagnie d'un rival, un champion de catch.
Alors il serre les dents, serre les poings, devient rouge de colère, et se met à tourner comme un lion en cage. Il finit par tomber sur le parapluie que le visiteur a laissé dans l'entrée, se jette dessus et le casse en deux. Il pousse alors un grand soupir et siffle entre ses dents:
- Je souhaite qu'il pleuve ! Ça lui apprendra !
Ti-Gus, le plus jeune chat de la famille de Mamanchat (Denyse) se fait mon messager cette fois, mes ami(e)s.
Merci de pardonner mon silence de la dernière quinzaine. Le ciel s'éclaircit pour ma mère: elle est sortie d'hôpital et nous nous apprêtons à la faire emménager dans un appartement mieux adapté à son grand âge et tout aussi accueillant puisqu'elle ne sera pas sortie de son milieu. Il s'agit de la partie 'résidence' de ce complexe d'habitation. Je ne vous dis pas notre soulagement, car l'idée fait son chemin et on la devine prête à le faire très volontiers sinon avec enthousiasme.
Merci à notre amie Denyse qui m'a permis de photographier son 'bébé rouquin', l'adorable Ti-Gus.
À tout bientôt, mes ami(e)s ! Câlins à vos trésors.