«Coucou le amis (amies) de PA !
«C'est moi, Elvira ! Officiellement, je suis la petite soeur de Cassius, mais ma maman Myriam est tentée de croire que je suis sa fille. Pour moi, ça n'a aucune importance. Tout ce que je sais, c'est que j'adore Cassius qui me le rend bien, et on est jamais aussi bien pour dormir que quand on est lovés l'un contre l'autre. Et puis, vous trouvez pas qu'on se ressemble, mon frérot... euh... mon papa et moi ?
Merci Myriam de m'avoir permis de publier cette photo de la belle Elvira.
«Les amis, depuis l'arrivée de mon frère (ça me fait tout drôle de l'appeler ainsi), je passe de l'éblouissement au désespoir.
«Ce petit a une énergie folle et une imagination qui roule aussi à 100 à l'heure. Si seulement vous le voyiez s'acharner sur la santé du plumeau que m'a donné ma marraine, vous en seriez ébahis.
Les plumes, ça l'excite. C'est de son âge si vous voyez ce que je veux dire En tous cas, il sait quoi en faire ! M'est avis qu'il a vécu jadis dans les coulisses des Folies-Bergères celui-là. »
Chers amis (amies), Gaston et sa maman vous remercient chaleureusement pour avoir permis sa sélection au titre de 'Sénior de la Semaine' Bonne semaine à tous !
«Je sais que je ne suis pas un canon de beauté, les zamis. Sur une échelle de 1 à 10 c'est à peine si je ferais un 3. Mais si vous voyiez les doigts blancs de mes pattes de devant, ceux dont raffole marraine Gattou... Et mes bottes blanches, parfaitement découpées et égales... Vous auriez envie de faire de moi un chat à pedigree... Et même de créer une espèce féline avec mon look... bref vous me donneriez un....
- Qu'est-ce que tu racontes aux amis, Mattéo ?
- Hen ?... euh.... Je leur dis que je t'aime, ma maminou à moi...
- Et moi je t'adore, mon drôle de petit chat...
Gaston ne l'avouera jamais, mais il trouve la maison bien grande en l'absence de Mattéo qui passe 24h chez le véto pour 'le passage obligé' d'un petit matou non reproducteur.
- Qu'est-ce qu'elle a la princesse, maman ? Il me semble qu'elle est toute... chose.
- Elle s'ennuie, Gaston. Elle aime bien pourchasser Mattéo et leurs courses folles lui manquent.
- C'est pourtant pas ce qu'elle me dit !
- Elle a son orgueil, la princesse. Tu la connais ! Et toi, Galou, il te manque Mattéo ?
- N'essaie pas de me tirer les vers du nez, maman. J'ai mon orgueil, moi aussi !
- T'as l'air songeur, mon matou. Quelque chose ne va pas ?
- Non-non...
- Mais si, je vois bien que tu n'es pas dans ton assiette...
- Dans mon écuelle, tu veux dire ? Normal, j'ai fini de manger, maman.
- Je parle sérieusement, Gaston. Dis-moi ce qui ne va pas.
- Ben... puisque tu insistes, mon amour-propre en prend un coup ces jours-ci ! Dès que Mattéo me brusque un peu tu viens à mon secours. C'est embarrassant !
- J'ai peur qu'il te blesse, mon Galou. Je voudrais pas qu'il arrive un accident.
- L'accident c'est lui, maman. Et t'en fais pas, je vais faire avec sans ton intervention !
Gaston et sa maman remercient tous ceux qui ont permis son élection au titre de 'Sénior de la Semaine'. Vous êtes d'adorables amies (amis).
«Coucou, mes marraines Sylvie (Silie) et Danièle (Patcat) ? Neige-t-il chez vous ?
Ici l'hiver est enfin arrivé et c'est magnifique ! J'adore rêver à la fenêtre et regarder tomber les flocons...
«Maman se demande s'il en tombera épais. Je lui ai offert d'aller vérifier un peu partout dans le voisinage, mais elle n'a pas voulu...»
«Vous me reconnaissez, les amis ? C'est moi, Cassius. J'suis venu passer la Noël avec mon pote Gaston et sa maman, ma marraine.
«J'vous dis pas ma déception en arrivant, PAS DE NEIGE AU QUÉBEC ! Et moi qui suis venu pour faire des folles poursuites dans la neige avec mes cousins...
«Remarquez qu'à la ferme chez maman (Myri) c'est pas beaucoup mieux pour ce qui est de la neige, et ici y a le petit Mattéo qui nous fait bien rigoler. Je me promets de demander à ma maman d'aller au magasin des chats m'acheter un p'tit frère...
Chers amis, merci d'avoir élu Cassius 'Sénior de la Semaine'. L'auteur de cette belle photo, Myriam, a de quoi être fière de cet honneur, et surtout être heureuse de l'affection que vous continuez à leur porter, elle et ses zamours.
(photo de septembre)
«Mischa rêve de retrouver les chaises du balcon, les amis, mais moi je suis plus sage. J'attends plutôt impatiemment que vienne le Réveillon. Je sais d'avance qu'il me faudra partager ma gamelle avec Mattéo, il mange pour deux ce p'tit serpent. Boff si ça peut le convaincre de me laisser un peu tranquille, je serai heureux...»
«Joyeux Noël, mes marraines chéries. Je ne t'oublie pas, ma petite Perle. Berthine, j'espère que le Père-Noël sera très généreux avec toi, ma nièce si belle et si douce.»
«Bonjour, les amis (amies) ! C'est moi, Mousseline, la grande soeur de Figaro et MimiMousse. Je suis venue rencontrer mon filleul Mattéo et son copain-souris Toto.
«Ma petite souris Noirode est du voyage et je vous dis pas le plaisir qu'on a tous les quatre chez ma tatie Mariette.
«On a fait sauter la barraque tellement on a couru euh... c'est surtout Mattéo qui courait, mais bon...
«MamieDan, je m'amuse comme une tit' folle ! T'inquiète pas, je reviendrai avant Noël, tout juste avant le réveillon.
Ta Mousseline qui t'aime.
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Merci Dan de m'avoir permis de publier ta belle photo de Mousseline.
«Si vous me voyez les yeux grands comme des soucoupes, les amis, c'est que Mattéo n'en finit pas de m'étonner. Il court comme s'il avait une pile dans le bas du dos... Des fois j'aimerais avoir son énergie... et puis quand je songe aux joies de la sieste, je me dis que chacun prend son plaisir comme il lui plaît. Comme le dit l'adage : 'Chacun son métier...
- Qu'est-ce que tu marmonnes, Galou ?
- Les vaches de M. Séguin seront bien gardées, maman.
- Quoi ?!
Les 24 premières heures de cohabitation avec le petit Mattéo n'ont pas été faciles pour Mischa qui se pose des questions existentielles.
- Qu'est-ce qui t'a pris d'adopter ce.... cet individu, maman ? Il me semble qu'on était bien mieux tous les trois...
- Mischa, on ne revient pas là-dessus. Raconte-nous plutôt une blagounette...
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Récemment élu, un député déclare à quelques connaissances:
- Je serais parfaitement heureux si ne ne souffrais pas du manque de confiance...
- Ben là, j'comprends pas, fait quelqu'un. 60% des électeurs ont voté pour toi !
- Le manque de confiance dont je parle est celui de ma femme. C'est elle qui a tenu à engager ma secrétaire.
Bonne semaine, les amis !
Gaston m'a tiré les vers du nez et il sait maintenant que je lui cherche un petit frère... La joie ne l'étouffe pas, c'est le moins qu'on puisse dire...
- Pourquoi, maman ?
- Parce que la maison paraît trop grande sans Kali, matou. On est là à se regarder comme des âmes en peine tous les trois. Un peu d'action nous ferait du bien.
- Si c'est de l'action que tu souhaites, Mischa et moi on est capables d'en faire, tu sais ! On se boxe un peu et tout est dit !
- Vous joueriez la comédie... Garde des énergie, Galou. Le petit matou, s'il en vient un, promet de te redonner ta jeunesse, tu verras...
Bon week-end, les amis !
- Maman, dit Gaston. Tu sais comme j'aime les pigeons...
- Tu aimais beaucoup Roucoulo, même s'il te laissait souvent tomber pour aller s'empiffrer au MacDo. Oui, je me souviens, matou.
- Oublie cet épisode, il est trop triste. Bref, j'ai une histoire de pigeons pour les amis qui les aiment comme moi.
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À Las Végas, la ville du jeu, une centaine de coureurs avec dossard au dos prennent part à un marathon.
Un pigeon, qui les observe l'oeil allumé, dit à sa femelle :
- Allez, c'est le moment ! Moi je vais mettre tout ce que j'ai sur le 7 ! Et toi ?
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Bon week-end, les amis (amies). Prenez garde aux pigeons !
Mon filleul Cassius est venu relever le moral de son pote Gaston que les élucubrations de Mischa rendent dingue ces temps-ci.
À son arrivée, il s'est plié aux bisous et câlins de sa marraine sans trop de réticence, mais j'ai bien vu que sa visite n'avait qu'un but: distraire son copain.
- T'en fais pas, Gaston, qu'il lui a dit. Les filles sont une calamité, mais que peut-on y faire ? On sort ensemble ce soir. Si ma mémoire est fidèle, Québec regorge de jolies minettes qui n'attendent que toi et moi pour s'envoyer en l'air.
On était en septembre quand le fond de l'air était encore chaud et le temps s'étirait lentement sur le balcon. Mischa avait chipé la chaise de Gaston et ne montrait aucun signe de vouloir rentrer...
- Attends un peu maman. Je vais te raconter une autre petite histoire.
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C'est une vache qui est allongée sur le dos, chez son psy.
- La nuit dernière, lui dit-elle, j'ai fait un rêve épouvantable. J'ai rêvé que j'étais débitée en viande hachée et servie dans un restaurant sous forme de steak tartare.
- Oh mon dieu, ma pauvre amie, s'exclame le spécialiste horrifié. Comme je vous comprends d'être déprimée.
- Ah ça ce n'est rien, docteur !
- Comment ? Mais c'est bien assez pour devenir fol.... pour être bouleversée.
La vache sortit son mouchoir et épongea ses grands yeux. Et c'est en sanglotant qu'elle ajouta:
- L'oeuf dont on m'avait couronnée avait la salmonellose !!!
- Gaston, as-tu réfléchi à ce que tu ferais cet hiver pour rester en forme ? Ce serait super que tu ne reprennes pas les 2 grammes que t'as perdus...
- Je vais réfléchir, maman... Laisse-moi ça entre les mains... entre les pattes.
- Tu sais que tu ne pourras plus 'chasser la belette', ton gibier préféré.
- Je l'avais remarqué, maman. Figure-toi !
- Difficile de faire autrement, hen ? Elle passait pas inaperçue, la pitite.
- Ça tu peux le dire !
- Et alors, tu vas faire quoi pour garder la forme, matou ?
- Je vais boxer la princesse de temps à autre, mman. Je trouverai bien les occasions.
L'ourson a le blues de novembre... Le balcon, c'est du passé, l'été c'est du passé, même sa belette préférée qu'il ne peut plus taquiner... (soupirs).
Mischa lui a suggéré de faire un changement radical dans son look.
- Fais-toi teindre en tigré, l'ourson.
- Ah bon ! Et ça va ramener l'été et la belette, je suppose ?
- Non, avoua Mischa, mais ça me plairait assez de te voir ainsi. Ça serait d'un ridicule consommé !
Gaston ferma les yeux et s'ensuivit un de ses sourires chroniques.
- Qu'est-ce qui te fait sourire maintenant ? demanda la princesse.
- Je viens d'imaginer ta longue pelisse en bleu... Tu serais d'un ridicule fini !
C'était le dernier jour avant que maman rentre les chaises, les minous étaient dehors mais Gaston en avait assez et attendait désespérément que maman lui ouvre la porte-fenêtre.
«Attends, Gaston, dit Mischa. J'ai une tit' blagounette qui va te faire tellement rire que tu auras envie de rester.»
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C'est un pharmacien qui, en arrivant au travail vers les onze heures, voit un gars debout l'air crispé, se tenant d'une main près de la porte sur le mur extérieur.
Il demande donc à son employée (aux cheveux très très pâles)
- Qu'est-ce qu'il a le type dehors ?
Elle lui répond :
- À l'ouverture ce matin, il est venu acheter du sirop pour la toux, mais je n'en ai pas trouvé ! Alors je lui ai vendu une bouteille de laxatif et le gars l'a bue sur place.
Le pharmacien, choqué, hurle :
- TU NE PEUX PAS SOIGNER UNE TOUX AVEC DU LAXATIF !!!
La jolie employée (aux cheveux toujours aussi pâles) répond d'une voie douce :
- Bien sur que si, on peut. Regardez, maintenant, il n'ose plus tousser.
- Tatie Mariette ! C'est moi Mimimousse ! Tu les veux encore les feuilles sèches ?
- Oh... Euh.... Laisse-les dans le couloir pour l'instant et entre vite qu'on puisse en parler.
MimiMousse s'est secoué un brin s'est bien essuyé les pattounes sur la carpette du vestibule et il est entré. Mischa et Gaston était fous de joie de le voir. On a tous échangé bisous, câlins et léchouilles et... de fil en aiguille, on en est venu à la question des feuilles.
Je n'ai pas pu résister et les trois les ont étendues à la grandeur de l'appartement. Il y en avait partout, pas un millimètre du plancher a été épargné.
Quand Danielle vous dira qu'elle et Richard les ont balayées et mises au compostage, ne la croyez pas: leurs feuilles sont toutes à Québec dans mon appartement.
Tant et si bien qu'au milieu de la nuit, quand je me suis réveillée, j'étais littéralement ensevelie dans les feuilles mortes.
- Maman ! Maman ! Réveille-toi, tu fais un cauchemar ! Tu as crié très fort...
Gaston est revenu tout ragaillardi de son voyage chez tatie Dan avec la belle Mousseline et ses frérots.
- On s'est pourchassés dans les feuilles mortes, maman. On a joué à cache-cache dans les plates-bandes. De vrais petits fous...
- Ah bon... Tu vas trouver ta vie un peu ennuyante à la maison, non ?
- Jamais de la vie ! Tatie Dan m'a promis de nous apporter tous ses sacs de feuilles pour les répandre dans la maison. Les filles et moi, on va se faire des tunnels partout !
- Je l'attends, ta Tatie, moi...
- Si t'étais gentille, tu nous ferais des plates-bandes aussi !
Mes amies (amis), j'ai de la grande visite à la maison ces jours-ci. Mousseline est venue rencontrer son 'presque frère' Gaston. Je vous dis pas leur surprise quand ils se sont aperçus. Gaston, pour un, était rempli d'émotion :
- Enfin, maman ! Quelqu'un de mon calibre avec qui bavarder !
- C'est vrai, Galou. Mousseline et toi êtes tous les deux des minous costauds, ai-je dit.
- Elle est brillante, maman. Les chats gris sont plus brill...
- Sont quoi, Gaston ? fait Mischa.
- Euh... rien, Mischa. Ils sont charmants les chats gris, c'est tout.
Et Mischa a admit qu'il avait bien raison.
Gaston pontifie sur SON fauteuil rose (qui n'est pas rose, mais bon...).
- Maman, ça devient difficile d'occuper les filles le soir. J'ai beau essayer de les harceler, elles attrapent vite la mouche et c'est moi qui reçois des baffes.
- Eh ben, raconte-leur plutôt des blagounettes, Gaston. Elles adorent ça.
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Le papa d'un jeune garçon dit à sa femme:
- Notre fils fait trop de bêtises. J'vais lui acheter un vélo.
- Elle est jolie ton idée ! Et tu crois qu'il fera moins de bêtises ? demande la mère.
- Non, mais il ira les faire plus loin.
La 'saison du balcon' tire à sa fin...
- Kali, il ne reste que ta chaise à rentrer. L'été est terminé depuis longtemps, ma belette.
- Pourquoi rentrer les chaises, maman ? Elles n'ont pas froid !
- Tous les voisins ont déjà rentré les leurs, poussinette. Allez, il est temps.
- Oh, maman.... quelle sorte d'excuse tu me sors là, toi qui te vante d'être anticonformatiste ?
- Je viens de faire une photo de toi, Kali. Tu veux dire bonjour aux amis ?
- Bonjour Tatie Lili, bonjour marraines Stéphanie, Jacqueline et Catherine. Je vous fais des bisous comme à Félix et Roméo, mes amoureux, de même qu'à tous les amis.
La princesse russe qui a jadis été une habituée du Musée de l'Ermitage à St-Pétersbourg, a cette petite anecdote à saveur 'artistique' à nous raconter.
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Au Marché aux Puces, un homme a acheté pour 15 Euros un tableau et un violon. Certain d'avoir fait une affaire extraordinaire, il court se le faire confirmer par un expert.
- Et alors, maître, demande-t-il à l'évaluateur ?
- Vous avez là un Rembrandt et un Stradivarius.
- Grands dieux, ça doit valoir une fortune !
- Pas vraiment... C'est Rembrandt qui a fabriqué le violon et Stradivarius qui a peint le tableau.
Kalinou souhaite un bon week-end à ses marraines, ses taties, ses amoureux et tous les amis de P-A. Parce qu'elle est dans une forme superbe, elle a une adorable petite blagounette à nous raconter.
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Un Anglais vient à Paris en week-end. Il entre dans un café et commande une bière que le garçon lui apporte sur une rondelle de carton. Le touriste boit la bière et mange le carton.
- Une autre ! demande-t-il.
De nouveau, il boit la bière et mange le carton. En payant, il dit au garçon:
- Pour votre bière, bravo ! Elle est bien fraîche. Mais vos petits sandwiches, ils sont un peu rassis !
Mischa a une vie rangée maintenant, mais elle a fréquenté de drôles de mecs il y a quelques années. Elle nous raconte cette petite anecdote :
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«On était tous les trois assis sur un banc au parc, avec mes copains Jules et Edmond. Edmond me faisait des câlins distraitement. Il faisait beau et on regardait passer les gens. Jules se redressa à la vue d'une jeune fille si jolie qu'il en avait une petite lueur dans les yeux. Il dit à Edmond:
- Moi je serais pour le nudisme. Pas vous ?
- Évidemment, que j'ai dit.
Edmond était pas d'accord, lui.
- Jamais ! T'oublies que j'suis pickpocket !»
Kali-la-belette n'est pas gourmande. Et ce n'est pas elle qui ferait une scène à sa maman parce que les croquettes ne sont pas à son goût. Elle a une tit' histoire pour démarrer la semaine avec le sourire.
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Marie-Chantal prend très au sérieux l'apprentissage du russe. Elle va voir des films en russe, elle lit des romans russes et vient de servir un plat traditionnel russe à son mari.
- Et alors ? demande-t-elle. Ça te plaît ?
Le mari, qui se retenait depuis un moment de grimacer, rétorque:
- Faisons une chose. Essayons la traduction française la prochaine fois. !
Ma merveilleuse 'nièce' Spirella fait un long périple au Québec. La petite voyageuse est arrivée avec son baluchon et son charme irrésisble pour faire ses coucous à sa tatie Marie.
Quelle joie de recevoir une aussi ravissante minette qui avait déjà fait copain avec son cousin Gaston. Les filles l'ont adorée cette charmante minette venue de France. Kali lui a enseigné à rapporter des souris et Mischa lui a fait la démonstration des pattounages à sa façon.
Spirella souhaite un bon week-end à sa maman, sa marraine Silie, sa mamie-chat Denyse et à tous les amis de PA.
Avec leur correspondance assidue, Gaston et son pote Cassius monopolisent de plus en plus nos ordinateurs, Myriam et moi.
- Pourquoi t'inviterais pas mon pote à venir passer quelques jours, maman ? Je te promets qu'on va trouver mieux à s'occuper que l'ordi, Cassius et moi.
Quand je l'ai trouvé sur le pas de la porte avec son air frondeur, une fois de plus je suis tombée sous le charme de ce matou hors du commun.
- Voudrais-tu de moi pour marraine, Cassius ?
- Ben j'ai déjà des marraines, mais j'en ai pas encore du Québec, qu'il a dit. C'est d'accord.
À compter de maintenant, Cassius est mon filleul.
Mischa me suit comme mon ombre quand je rentre de faire des achats. Elle guette avec impatience le moment où les sacs seront vides, histoire de tester leur confort.
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- Qu'est-ce que c'est que cette manie que tu as de te trouver petit, Charles-Aimé. Tu n'es pas plus petit que la moyenne des gens. Oublie ces bêtises et va arroser les bonsaïs... Et je t'en prie, cette fois prends un escabeau !
Jean, qui est déjà le papa de Bouboule, s'est entiché de Minette qui vient le voir lorsqu'il passe à sa maison de campagne.
Dimanche, il a été bouleversé de la voir avec un petit bedon et se dit qu'elle a probablement été engrossée. Le pauvre se prépare à la naissance des bébés comme si la chatte n'avait d'autre foyer que le sien (il ne passe qu'une journée ou deux là-bas). Il est allé à la quincaillerie du village, lui a acheté un panier qu'il va doubler d'une couverture et mettre dans sa grange.
Déjà grand-papa d'une petite Romy, il est ravi d'être bientôt grand papa de chatons...
Dès que la porte d'une penderie s'ouvre, la belette s'y glisse avec un résultat parfois fâcheux. Moins fâcheux que ce qui est arrivé à quelqu'un dans sa blagounette.
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Un type va consulter un médecin pour une toux tenace.
- Il faut soigner ça, dit le médecin. Un de mes patients est passé de vie à trépas à cause d'une toux pareille.
- Hen ? Vous voulez me faire peur !
- Pas du tout ! En entendant arriver son mari, sa petite amie a enfermé mon patient dans un placard. C'est là que le mari l'a découvert en l'entendant tousser. Et comme il avait un revolver à la main....
Le nounours est dans une forme splendide depuis qu'il a perdu ses 2 grammes. Il court après les filles (façon de parler, bien entendu), il a de plus en plus souvent son sourire de peluche accroché à la frimousse. Il ne lui viendrait pas à l'esprit de consulter un psy et pourtant il a un problème semblable au type de la petite histoire.
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Un type d'une quarantaine d'années est chez le psychanaliste.
- Mon problème, lui dit-il, c'est que ma mère n'a jamais cessé de me materner.
Le psy enchaîne:
- Puisqu'elle est là à vous tenir sur ses genoux, on va lui demander ce qu'elle en pense.
Gaston fait des bisous à ses marraines, sa petite Plume, sa filleule Berthine et tous les amis de P-A. Pour bien démarrer la journée, il a une tit' blagounette à nous raconter.
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Un type va rendre visite à un copain amateur de peintures. Il regarde les tableaux aux murs, ils sont tous signés Yvonne. Yvonne, Yvonne... Perplexe, il dit à son copain:
- Dis donc, ils sont superbes ces tableaux, on dirait des Velazquez.
- Oui, ce sont des Velasquez !
- Mais ils sont signés Yvonne.
- Ben... j'ai eu des revers de fortune et on m'a conseillé de tout mettre mes avoirs au nom de ma femme.
Il y a plus d'un mois que Mattéo est 'chez nous' et il est de plus en plus 'chez lui'. Tout y passe, la somme des fiefs de Gaston fond comme neige au soleil. Certains soirs, le divan, le fauteuil et la moquette au pied de maman appartiennent au petit 'serpanda' comme le surnomme une de ses taties. Ce soir, Gaston a droit d'occuper SON fauteuil rose, mais le petit a une lueur dans l'oeil.
- Pourquoi ce regard encore, Mattéo ? J'ai soupiré trop fort ?
- Non-non, Gaston. Au contraire, tout va bien, grand frère. Seulement... je te trouve irrésistible et j'ai une brusque envie d'aller mordre dans la belle fourrure bleue de ton cou.
- Tu m'as mordu il y a une heure, Mattéo. Racle-toi la gorge un peu, tu vas encore y trouver des poils bleus.