Photo prise le 10 octobre 2006 à 12H39, dans les Landes
Je suis arrivée en vacances le dimanche 23 septembre dans l’après-midi et j’ai vu un faisan au coin de l’avenue pour la première fois en 20 ans !
Bon, c’est une avenue landaise très verte, pas en ville, avec des pins, et de grands jardins, sans vraiment de clôtures.
Renseignements pris, il y avait eu des lâchers de volatiles d’élevage le jeudi 21 septembre pour ce que certains appellent la « chasse ».
Le mercredi 26 septembre, l’intelligent animal était dans le jardin. Il s’affairait sur la pelouse, affamé, à la recherche de la moindre graine. Et quand il se reposait, c’était dans un sillon au pied des massifs ou au milieu de la pelouse et s’écartait à peine quand la voiture passait ! Il avait su échapper aux fusils bruyants, mais pour le reste, on aurait presque pu le capturer à la main à l’heure de la sieste!
Prunelle, la redoutable petite Chartreux de mes parents, a essayé d’attraper Monsieur le Dandy une seule fois le mercredi de son arrivée. Il se promenait dans l’allée de l’autre côté de la haie d’eleagnus vers les voisins. Prunelle a vu ses pattes se déplacer entre les pieds des arbustes. En trois approches, elle y était malgré mes protestations. J’ai tapé dans mes mains au moment où Prunelle passait sous la haie. Ils ont été surpris tous les deux. Le faisan s’est envolé lourdement en lançant des injures « Gouuuck ! Gouuuck !. Et Prunelle est restée médusée à contempler cette volaille qu’elle a dû trouver bien grosse vue d’aussi près. Elle ne s’y est plus attaquée. Et l’allée s’est trouvée définitivement dénommée « allée du faisan ».
Ce 10 octobre, il y a quatre jours qu’il se nourrit sur place et les vivres naturels viennent à manquer… même si la pelouse n’est pas très rase. Il a été décidé de ne pas le nourrir pour qu’il ne précipite pas dans les bras des « chasseurs ». Et on n’a parlé de sa présence à personne, même si ses cris peu discrets sont reconnaissables de loin aux oreilles des « fusils sur pattes ».
Il s’interroge près de la haie de bordure de la terrasse. Reste-t-il des miettes sur cette terrasse que j’ai déjà visitée ce matin ? La bipède va-t-elle me remplir une écuelle ?
Photo prise le 10 octobre 2006 à 12H39, dans les Landes
Je suis arrivée en vacances le dimanche 23 septembre dans l’après-midi et j’ai vu un faisan au coin de l’avenue pour la première fois en 20 ans !
Bon, c’est une avenue landaise très verte, pas en ville, avec des pins, et de grands jardins, sans vraiment de clôtures.
Renseignements pris, il y avait eu des lâchers de volatiles d’élevage le jeudi 21 septembre pour ce que certains appellent la « chasse ».
Le mercredi 26 septembre, l’intelligent animal était dans le jardin. Il s’affairait sur la pelouse, affamé, à la recherche de la moindre graine. Et quand il se reposait, c’était dans un sillon au pied des massifs ou au milieu de la pelouse et s’écartait à peine quand la voiture passait ! Il avait su échapper aux fusils bruyants, mais pour le reste, on aurait presque pu le capturer à la main à l’heure de la sieste!
Prunelle, la redoutable petite Chartreux de mes parents, a essayé d’attraper Monsieur le Dandy une seule fois le mercredi de son arrivée. Il se promenait dans l’allée de l’autre côté de la haie d’eleagnus vers les voisins. Prunelle a vu ses pattes se déplacer entre les pieds des arbustes. En trois approches, elle y était malgré mes protestations. J’ai tapé dans mes mains au moment où Prunelle passait sous la haie. Ils ont été surpris tous les deux. Le faisan s’est envolé lourdement en lançant des injures « Gouuuck ! Gouuuck !. Et Prunelle est restée médusée à contempler cette volaille qu’elle a dû trouver bien grosse vue d’aussi près. Elle ne s’y est plus attaquée. Et l’allée s’est trouvée définitivement dénommée « allée du faisan ».
Ce 10 octobre, il y a quatre jours qu’il se nourrit sur place et les vivres naturels viennent à manquer… même si la pelouse n’est pas très rase. Il a été décidé de ne pas le nourrir pour qu’il ne précipite pas dans les bras des « chasseurs ». Et on n’a parlé de sa présence à personne, même si ses cris peu discrets sont reconnaissables de loin aux oreilles des « fusils sur pattes ».
Il s’interroge près de la haie de bordure de la terrasse. Reste-t-il des miettes sur cette terrasse que j’ai déjà visitée ce matin ? La bipède va-t-elle me remplir une écuelle ?