Mais, qu'est-ce que tu fais là toi ? C'est notre territoire et qu'est ce que c'est que ce tromblon avec lequel tu vise mes amis les cerfs ? tu n'as pourtant pas l'air de leur vouloir du mal et tu as l'air frigorifié. Pourtant je n'approche pas plus prés, hein, on ne sais jamais et moi je suis petit et sans défense. Allez, salut...
Ouais mais c'était quand même chouette de courir après les bichettes, et d'essayer de les piquer aux mâles dominants. Peut-être que l'année prochaine j'aurais moi aussi la chance de constituer mon propre harem. Allez, je vais m'entrainer comme un fou tout l'hiver pour devenir encore plus gros et plus fort. on se revoit au printemps hein, je te présenterais mes mignonnes.
LES BOIS DE VELOURS: En ce momment, nous restons tous ensemble, nous les mâles, afin de nous protéger mutuellement, et de veiller sur nos graciles femelles. Mais attendez donc la saison du brâme, là chacun pour soi pour constituer son harem. Et pas de quartier, tout congénére mâle est un énemi mortel. Rendez-vous en octobre.
LES BOIS DE VELOURS: Moi, ça commence tout juste à repousser. C'était choutte, j'ai perdu mes beaux andouillers après la plupart des autres, et je pouvais me pavaner alors qu'ils se cachaient. Maintenant, c'est moi qui ait les plus petites, alors je reste avec eux pour qu'ils me protégent. Mais attendez un mois, alors je les aurait rattrappé, et je pourrais me préparer comme les autres à la chasse aux femelles. Vivement Octobre, qu'on puisse se battre un peu.
LES BOIS DE VELOURS: Ca y est, nous sommes sortis de nos cachettes, mes copains et moi. Ca repousse bien, hein ? la peau de velours qui les recouvre encore, va bientôt commencer à tomber, mais qu'est-ce que ça fait drôle quand on se retrouve tout nu, on ne peut même plus se défendre. C'est pour ça qu'on se cache, et puis ça fait aussi un peu mal. Allez, à bientôt, salut.
Bonjour cher Monsieur, comment allez vous ? vous vous êtes fait rare ces derniers temps.
Moi, cela va très bien, et nos délicieuses petites biches sont toujours aussi aguichantes. D'ailleurs, il va falloir que je pense à en réunir quelques unes, afin de passer l'hivers au chaud. Mais la concurrence de mes congénères est vive, savez-vous ? Bon, j'y vais, ravi de vous avoir revu, bien le bonjour à Madame votre épouse.