mais je voulais pas m'en aller, moi!
je voulais pas te quitter, maman, j'étais si bien à tes côtés...
j'ai pas compris d'abord pourquoi c'était pas toi qui me faisais la piqûre comme d'habitude, pourquoi ton amie la véto était venue à la maison...c'était bizarre, je voyais bien que t'étais mal, je le ressentais dans mon de chien..
on était tous les deux par terre dans la cuisine, ma tête sur tes genoux, tu me couvrais de bisoux et tu tremblais, tu tremblais...et moi je me suis senti partir, partir, partir.....tandis que mon museau était trempé de tes larmes...j'entendais que tu me parlais, de plus en plus loin...
et tout d'un coup je n'ai plus été là, un vide immense, je suis monté c'était vertigineux, rejoindre l'étoile du chien, l'étoile dont je porte le nom, Sirius, à côté de la constellation d'Orion....désormais je te suivrai de là-haut et je sais que plus que jamais tu ne manqueras pas de me regarder le soir ou le matin en ouvrant les volets, car mon étoile est souvent face à ta chambre...
ô ma maman, je sais bien que tu n'as pas pris cette décision de gaîté de coeur, ma tumeur est finalement venue à bout de moi, je ne pouvais plus respirer qu'avec difficulté, je mangeais mal tant elle m'avait envahi la bouche, et mes reins souffraient de tant de cortisone...
je ne t'en veux pas, ma maman chérie, mais la vie était si belle auprès de toi et de Lilou...il va falloir encore plus prendre soin d'elle maintenant, je sais qu'elle est très triste.
adieu mes marraines et mes ami(e)s de PA, vous qui m'avez aimé sans m'avoir jamais rencontré et dont les coms étaient si gentils, je ne vous oublierai pas et je vous promets d'aller voir chacun de vos compagnons partis avant moi...
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Sirius est parti le 1er mai à 12h50, la veille son état avait brusquement empiré et j'ai vu qu'il lâchait prise. il ne fêtera pas ses 12 ans le 22 mai, et il laisse un vide abyssal, mon grand bébé d'amour, mon étoile, mon coeur...le muguet aura à jamais un goût amer, mais il me reste Lilou et on va se serrer l'une contre l'autre...la vie continue, il faut avancer avec un sac un peu plus lourd à porter, et chaque fois c'est un peu plus difficile
" adieu donc, enfant de mon coeur.........."
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