Le poids lourd a manœuvré un bon moment. L'accès est difficile dans cette petite rue. Quelques personnes se tordent le cou aux fenêtres.
Le chauffeur descend de sa cabine et ouvre la porte latérale de la remorque.
On distingue à l'intérieur une piscine… Et dans cette piscine… 5 otaries…
Il déploie une échelle de quelques marches et toutes les bêtes descendent calmement et en bon ordre.
Les voici qui "marchent" dans la rue pour rejoindre à quelques dizaines de mètres de là, l'entrée du studio. Le lieu est immédiatement investi.
Deux ont sauté sur le canapé (foutu…), le gros mâle est monté sur la table et pousse des cris de gorge impressionnants… Une autre otarie a adopté le meuble près de l'entrée, et interpelle les passants en leur adressant de gros bisous baveux au travers de la baie vitrée.
La dernière, plus petite, va de l'un à l'autre de ces congénères. Soit il n'y a pas de place, soit c'est trop haut…
Le dresseur met un peu d'ordre, et les photos peuvent commencer. Pas facile avec cette bande d'excitées qui courent dans tous les sens. Alors je tente des portraits avec "Palmyr" qui semble la plus cabotine. C'est un régal. Elle prend vraiment la pose.
Je sens qu'elle a l'habitude du spectacle.
La sonnette d'entrée retentit. Avant qu'on ait le temps de dire ouf, toutes les otaries se précipitent pour accueillir le visiteur… C'est le facteur. Le pauvre homme est pétrifié et ne sait quelle contenance adopter. Il me tend mécaniquement le courrier et remonte maladroitement sur son vélo…
A la fin de la journée, le studio est dans un triste état. Une entêtante odeur de poisson imprègne le lieu. Mais nous avons bien rigolé…
Ma rencontre avec Palmyr…
Le poids lourd a manœuvré un bon moment. L'accès est difficile dans cette petite rue. Quelques personnes se tordent le cou aux fenêtres.
Le chauffeur descend de sa cabine et ouvre la porte latérale de la remorque.
On distingue à l'intérieur une piscine… Et dans cette piscine… 5 otaries…
Il déploie une échelle de quelques marches et toutes les bêtes descendent calmement et en bon ordre.
Les voici qui "marchent" dans la rue pour rejoindre à quelques dizaines de mètres de là, l'entrée du studio. Le lieu est immédiatement investi.
Deux ont sauté sur le canapé (foutu…), le gros mâle est monté sur la table et pousse des cris de gorge impressionnants… Une autre otarie a adopté le meuble près de l'entrée, et interpelle les passants en leur adressant de gros bisous baveux au travers de la baie vitrée.
La dernière, plus petite, va de l'un à l'autre de ces congénères. Soit il n'y a pas de place, soit c'est trop haut…
Le dresseur met un peu d'ordre, et les photos peuvent commencer. Pas facile avec cette bande d'excitées qui courent dans tous les sens. Alors je tente des portraits avec "Palmyr" qui semble la plus cabotine. C'est un régal. Elle prend vraiment la pose.
Je sens qu'elle a l'habitude du spectacle.
La sonnette d'entrée retentit. Avant qu'on ait le temps de dire ouf, toutes les otaries se précipitent pour accueillir le visiteur… C'est le facteur. Le pauvre homme est pétrifié et ne sait quelle contenance adopter. Il me tend mécaniquement le courrier et remonte maladroitement sur son vélo…
A la fin de la journée, le studio est dans un triste état. Une entêtante odeur de poisson imprègne le lieu. Mais nous avons bien rigolé…
Gérard